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Adidas

C’est une histoire à trois bandes, et pourtant il n’est pas question de billard, mais comme vous avez déjà vu l’image d’une chaussure, vous avez deviné le mot du jour: Adidas. La marque est aujourd’hui dans l’actualité non pas pour des événements sportifs mais informatiques: comme un certain nombre de grandes sociétés dans le monde, leur réseau fait en effet l’objet d’un piratage généralisé. Mais au fait, Adidas, quel drôle de nom pour une godasse! Est-ce que çà veut dire «trois bandes», en allemand (le pays d’origine du groupe)? Pas du tout. Est-ce le nom du village de son inventeur, en Bavière? Encore moins… Alors?

L’histoire commence en effet en Allemagne, et le créateur de la marque est un artisan cordonnier bavarois qui va fabriquer, dès 1920, les premières «chaussures d’activité gymnastique», comme on disait à l’époque. Succès modeste mais réel, pour ces accessoires “dans l’air d’un temps” favorable aux tendances “hygiénistes” comme on disait alors, disons tout simplement sportives. Quelques années plus tard, il va dessiner et fournir les premiers modèles d’une chaussure de course, avec une innovation technique inattendue en ce temps-là: des pointes sur la semelle, pas encore “crampons”. L’innovation marque et les esprits et le marché, ce qui fait que, par la suite, notre désormais patron de PME va équiper les athlètes de son pays pour les Jeux Olympiques d’Amsterdam en 1928 et suivants, jusqu’à la création de la marque Adidas, en 1948.

Alors Adidas, il s’agit tout simplement du nom de notre brave cordonnier, lequel se prénomme Adolf, mais, familièrement, on l’appelle Adi (diminutif tout à fait traditionnel et « régulier » d’Adolf). Quant à son nom de famille, c’est Dassler. D’ailleurs, jusqu’en 1948, l’usine s’appellera «Chaussures Dassler», tout simplement. Plus tard, on va donc prendre le diminutif du prénom, Adi, et le début de Dassler, Dass, pour faire Adi-Dass (puis Adidas, avec un seul “s”, pour éviter de faire trop “germanique”, surtout dans les années 50!), et le tour est joué. Voilà un nom bref et bien rythmé, désormais prêt à parcourir tous les terrains, qu’ils soient de sport ou pas.

Le plus grand moment de gloire de la future firme mondiale a eu lieu en 1936, pendant les Jeux Olympiques de Berlin quand l’athlète noir-américain Jesse Owens remporta quatre médailles d’or en athlétisme, en portant les fameuses chaussures à pointes de la marque, sous les yeux furieux d’un autre Adolf, un certain Hitler. Et là, manifestement, il y en a un qui s’est pris une semelle…


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