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L’homme de la semaine est un grand acteur, mondialement célèbre et qui nous a quitté jeudi dernier, je veux parler de…Bernhardt Schwarz (!), fils d’immigré juif d’origine hongroise; il porte un nom allemand, qui signifie noir, sombre ou foncé, le surnom de gens qui avaient en général cette couleur de cheveux ou un teint de peau approchant.

Or, très vite, le petit Bernhardt, né en 1925 dans le Bronx, prendra le nom de scène d’Anthony, puis en abrégé Tony, avec un Curtis infiniment plus facile à ‘négocier’ quand on veut se lancer dans le cinéma, encore que…(on verra à la fin).

Aujourd’hui, je vous emmène dans le Tarn et Garonne, et pourtant notre étape étymologique commence à quelques kilomètres au sud de Bordeaux, ou à l’est, c’est au choix, car, que ce soit sur Garonne -entre Langon et Bordeaux- ou en Fronsadais -plus proche de St André de Cubzac que de Fronsac…Cadillac sera toujours Cadillac. Il est en effet question de cette marque mondialement célèbre sur laquelle la prime à la casse gouvernementale n’a pas de prise; or contrairement à ce prétendait Serge Gainsbourg, Cadillac n’a rien à avoir avec Pontiac, et encore moins avec…les Cadillac justement, mais n’anticipons pas.

Je sais bien que Michaël est né à Paris (en 1980), qu’il a commencé sa carrière de tennisman dans des tournois des pays de l’Est, et qu’il est le rejeton d’un ex-footballeur du PSG, il n’empêche que la famille Llodra vient de Catalogne, un nom donc on ne peut plus du « Grand Sud », qui est vraiment un exemple rêvé, question étymologie. En effet, première constatation, le nom s’écrit avec deux « L » au début, ce qui est une marque très caractéristique de la graphie (l’écriture) catalane. D’ailleurs, spontanément, on prononce le mot comme il convient, en rajoutant un « i » phonétique pour bien faire sonner les deux « L », en disant « Liodra ». Alors, parlons tout de suite des racines de Llodra,

On parle beaucoup de téléphone portable en ce moment, – on devrait d’ailleurs dire de « mobiles », les portables, étymologiquement, c’est « le téléphone qu’on peut porter », donc le combiné qui se décroche de la base dans la maison, lequel, par la force de choses, devient mobile, alors que le mobile, qui est lui aussi portable, enfin bref…Tout çà pour parler d’une ville qui s’appelle…Allauch, rien à voir avec le téléphone malgré cette lamentation introduction, mais avec les allaudiens, les habitants de cette commune de la banlieue marseillaise, à l’orthographe si étrange aux yeux des prisonniers du périphérique parisien…

Sous-préfecture de la Corrèze et néanmoins ville la plus peuplée de son département, Brive dite « la Gaillarde », ainsi surnommée pour la vaillance des résistances qu’elle a opposées à ses différents assaillants dans l’Histoire, Brive donc doit son nom à une racine que l’on trouve dans les marais! En effet, la syllabe « bri- » est un terme celte, semble-t-il, qui évoque une zone humide et marécageuse, tout simplement.

La preuve, sur cette syllabe, on va construire un certain nombre de noms de lieux