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L’héroïne de cette fin de semaine est économique, puisque c’est la ville de Bruxelles, laquelle vient d’accueillir les (douloureuses) négociations politiques pour fixer le budget européen. Le seul nom de la capitale belge fait réagir les uns (les milliardaires) plutôt positivement, les autres (les agriculteurs) plutôt négativement; il fait parfois sourire (les touristes devant le Manneken Pis), ou même rêver (les gastronomes de la frite)…Mais qui s’est jamais arrêté, ne fût-ce que quelques secondes, sur ce que pourrait être la véritable étymologie d’une cité rendue célèbre par ses choux?

En ces temps de joutes verbales infantiles dans les travées de l’Assemblée Nationale, pas besoin de mettre davantage en lumière les saillies pitoyables des partisans ou adversaires du désormais ‘mariage pour tous’, intéressons-nous donc à deux membres du gouvernement dont il n’a pas encore été question ici: la bretonne Marylise Lebranchu, ci-devant ministre de la Réforme de l’Etat, de la Décentralisation et de la Fonction Publique; et l’alsacienne (étymologiquement) Delphine Batho, en charge de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie. Première constatation: l’une et l’autre ont un portefeuille à triple épaisseur, et leur patronyme respectif n’a pas manqué, sans doute, de provoquer quelques commentaires ou jeux de mots dans leur jeunesse (et peut-être même encore parmi ces messieurs députés, mais évidemment loin des micros…)

Le nom vous dit forcément quelque chose, la tête peut-être moins; il ne s’agit pas d’un guerillero mexicain, mais bien de celui que toute la Belgique ‘aime haïr’, l’assassin-violeur-trafiquant de drogue qui a défrayé une chronique largement développée ces dernières années. L’aspect phonétique de son patronyme n’a pas été pour rien, sans doute, dans cette notoriété morbide, car tout francophone qui se respecte ne peut s’empêcher de jouir, plus ou moins consciemment, d’un jeu de mots sonore qui met à l’index celui qui s’est finalement retrouvé…au trou.

Pas grand’chose d’étonnant, avec les Beckham, en tous cas étymologiquement parlant, parce que, sur tous les plans, on a à peu près tout dit (enfin, écrit) sur l’arrivée ‘miraculeuse’ à Paris du joueur-mannequin-modèle- anglais, et sur son engagement ‘gratuit’ dans l’équipe de foot locale sur amicale recommandation de ses supporters(1) qataris. Il n’empêche, le David n’a pas qu’une gueule; il a aussi un nom, et, après tout, pourquoi ne pas aller y regarder de plus près. Pour facile que soit l’analyse, l’idée réserve quand même bien des surprises…