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Non, ce n’est pas une faute d’orthographe: pendant tout cet article, le Caddie sera écrit avec une majuscule, car il s’agit d’un nom ‘propre’, propriété intellectuelle d’une société alsacienne, et créatrice du chariot à roulettes que vous utilisez à chaque fois que vous allez au supermarché. Nonobstant ce produit mondialement connu (et utile), la-dite entreprise de Schiltigheim (Bas-Rhin) fait, depuis 2012, l’objet de recapitalisations et rachats divers pour éviter le dépôt de bilan, car il y a aujourd’hui de la concurrence dans plusieurs pays. Mais savez-vous que ce système de transport très emblématique de la ‘société de consommation’ a une origine quasi…historique?

Ce sera donc ‘le Président de l’Europe’, titre quelque peu simpliste pour désigner le nouveau patron de la Commission Européenne. Après avoir assuré -très jeune- des fonctions de ministre (du Travail, du Budget, des Finances) puis de Premier Ministre dans son Luxembourg de pays, cet homme politique de tendance démocrate-chrétien(ne) prend donc les rênes de l’institution (1), en remplacement du portugais José Manuel Barroso. Et pourtant, «fatigué, usé, vieilli» avaient dit les adversaires (britanniques. Vous savez, ceux qui sont très motivés par l’Europe) de sa nomination. Tragique mépris(e?), car c’est exactement le contraire, en tout cas étymologiquement…

« Cà ne fait rien, on va continuer à les supporter », déclaration recueillie auprès d’un spectateur français à l’issue du match contre l’Equateur (0-0) lors de cette Coupe du Monde. Il est bien entendu que ce monsieur est un fervent «supporter», terme anglais qui a le (gros) inconvénient d’être homonyme d’un verbe français qui n’a rien à voir avec le sport, et qui n’en est pas du tout synonyme; ce serait presque l’inverse. Voilà deux types de racines qui vont se télescoper selon le contexte ou les périodes (de jeu).

Beaucoup de réactions -en tout cas de questions- au sujet du petit fait-divers de ce début de semaine: la commémoration (discrète) du 55ème anniversaire de la mort prématurée de Boris Vian, à l’âge de 39 ans, le 23 juin 1959. Cet ingénieur de l’Ecole centrale fut aussi écrivain, parolier de chansons, chanteur lui-même, musicien de jazz, éditorialiste et poète, mais surtout un machiavélique fanatique de jeux de mots, allant jusqu’à utiliser plus de…trente pseudonymes différents pour signer ses oeuvres (1). L’un des premiers et plus célèbres fut évidemment Vernon Sullivan, sous lequel il signa «J’irai cracher sur vos tombes», mais son véritable nom d’Etat-Civil était bien Boris Vian. Malgré les apparences (et peut-être une légende constamment entretenue), rien de russe là-dedans, au contraire…

Vous ne le connaissez sans doute pas encore beaucoup,, mais c’est le grand vainqueur de la dernière élection à la tête d’un parti politique (je sais, il y a le foot, Alstom, et les comptes de l’UMP). En effet, le successeur de Jean-Louis Borloo a été élu ce dimanche de juin à la tête du Parti Radical (attention, ne confondez pas avec UDI ou Modem). Pas de quoi faire trembler les listes d’adhérents des autres partis, mais peut-être de ‘donner la haine'(1) à sa concurrente directe, l’ex-ministre Rama Yade.