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Un internaute fidèle lecteur, autant amateur d’étymologie que de rugby, me suggère une petite enquête sur le patronyme de l’entraineur toulousain (et prochainement national) Yannick Bru, dont il se demande s’il a un rapport avec la belle-fille, et pourquoi ne dit-on pas beau-garçon mais beau-fils? Il faut convenir que le mot est pour le moins aussi rare dans les registres d’état-civil qu’il est désagréable et suranné dans la bouche des invités au mariage de la future épousée.

Fin des émissions pour Pierre Dumayet, qui vient de disparaître après une vie (entre autres) consacrée à rien de moins que la naissance de la télévision française. Il fut en effet l’un des pionniers du «Journal Télévisé» à la fin de la guerre, une époque où le noir et blanc (pour ne pas dire gris sale) avait des airs de lecture de communiqués de presse, illustrés parfois de quelques séquences commentées en voix-off sur des images développées dans les toilettes de l’ORTF gaullienne, avec la définition d’un poisson rouge découvrant votre écran plasma derrière le verre de son bocal pas nettoyé depuis trois mois.

Il semblerait que notre petite incursion récente dans le monde des marques commerciales ait plu à pas mal de monde, alors, je vous propose de revenir régulièrement dans ce domaine, à des moments où l’actualité sera un peu plus paisible ou creuse. Après le groupe Accor et son accorte soubrette, je vous propose aujourd’hui de parler d’un aliment que l’on consomme régulièrement, mais dont on ne connait pas forcément l’étymologie. Sauf que, cette fois, c’est moi qui choisis le nom; je veux bien être bonne pâte (Mlle Sophie Tell, de New-York), alors voici une histoire…qui ne manque pas de sauce!

Je reçois un message d’une certaine Sophie, lectrice française qui habite New-York, et qui me demande «si les marques commerciales ont une étymologie aussi complexe et significative que le premier patronyme venu». Evidemment, mademoiselle, la façon de nommer quelqu’un ou quelque chose, c’est toujours le ‘baptiser’, prendre du pouvoir sur lui en disant son nom. Celui des sociétés n’est donc pas innocent. Ma correspondante ajoute: «Qu’en est-il de la chaine d’hôtels du groupe Accor? Pourquoi, le choix de ce mot et quelle idée représente-il? »

Ah, vous en parle-t-on assez de ces « Grenelle », Grenelle de l’environnement, Grenelle de la Mer (si, si, ça existe), le grenelle est quasiment devenu un nom commun, pour signifier une base de discussion, puis une convention entre deux parties en conflit. Il n’y a pas encore de grenelle dans les partis politiques, mais ça ne saurait tarder. Au fait, dis Monsieur, c’est quoi ou c’est qui Grenelle?