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Dit tel quel, le nom ne vous dit sans doute pas grand’chose, sauf à être un professionnel du milieu musical. Ce patronyme est pourtant dans l’actualité la plus récente (pardon pour le quasi-pléonasme), puisqu’il est à l’origine du spectacle qui résonne en ce moment dans toutes les gazettes, papier, audio ou visuelles, ‘Salut Les Copains’, adaptation scénique des tubes de l’époque Yé-Yé (1)…Bon, je vois que çà ne vous emballe pas plus que le dernier tube de Mireille Matthieu, donc je précise que la comédie musicale en question est montée par un certain Pascal Forneri précisément…Toujours rien? Forneri est l’état-civil officiel de Dick Rivers (Hervé Forneri) dont le Pascalou est le fils. Vu la couverture de presse et les premiers commentaires, il y a peu de chances que le spectacle musical fasse un four, et pourtant…

Le mot est ce qu’on appelle un ‘barbarisme’, littéralement un terme qui n’existe pas dans une langue, puisqu’il est inventé ou pratiqué à tort par des gens ‘de l’extérieur du pays’, des barbares. Or, ce terme vient d’être utilisé par Valérie Rosso-Debord, ‘barbarella’ politique (de droite) pour qualifier la présence d’Arnaud Montebourg (de gauche, forcément) sur la couverture du magazine hebdomadaire du journal ‘Le Parisien’ de ce jour. Sur la photo, le ministre, en pull marin, est censé vanter l’excellence des produits ‘made in France’; par contre, dans son commentaire, la dame qui critique ne met pas spécialement à l’honneur la langue française. On suppose, à tout le moins, qu’elle souhaitait parler de cabotinage (what else?); ou bien alors, en spécialiste de la voile, pensait-elle à du cabotage. Allez donc savoir ce qui se passe dans la tête des barbaresques.

On serait le 1er avril, vous ne vous étonneriez que modérément de trouver au milieu de l’actualité du jour le nom de Panama. Or, il s’agit bien du pays d’Amérique Centrale, qui a fait une irruption remarquée (pas par tous les journaux, visiblement) dans les dépêches de l’Agence Française de Presse. Il faut dire qu’entre deux ‘recadrages ministériels’, un avocat du Parquet assassiné et quelques chômeurs des parquets en garde à vue, il ne reste pas beaucoup de temps pour jeter un coup d’oeil de l’autre côté de l’Atlantique (sud). Eh bien, figurez-vous que c’est le Panama qui lorgne du côté de l’Europe, et pas à n’importe quel sujet…

Le terme circule depuis quelques semaines dans les faits-divers: il y a les ‘pigeons de la crise’, les ‘pigeons des entreprises’, les ‘pigeons des impôts’, etc…bref, voilà un mot un peu désuet (en tous cas dans les expressions figurées) qui, ces dernières années, n’était plus réservé qu’aux filles qui mettent du vieux pain sur leur balcon, pour attirer les oiseaux, et vivre leur vie par procuration. Or, le pigeon lui-même vit en quelque sorte par procuration linguistique sur le dos d’une blanche cousine, la colombe.

Il semble que l’un des cinq patronymes les plus demandés sur un moteur de recherche ‘mondialement connu’ est celui de la conseillère municipale du 13è arrondissement de Paris, dont on évoque la participation dans un système de blanchiment d’argent. Quel que soit le degré d’implication de la personne ainsi nommée, les medias ont tôt fait de répercuter l’écho d’une suspicion qui devient, depuis quelques jours, un bruit qui court avec insistance. Et puisque l’objet de ce blog est de rechercher quelle peut bien être la signification profonde du nom d’une personne, remontons à notre tour la piste d’un terme qui ne restera peut-être dans les annales que quelques heures.