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Du temps de sa carrière politique américaine, c’était «Gobernator». Comme acteur de cinéma, c’était «Schwarzy». A son époque culturiste, on l’appelait «le chêne autrichien», ce qui tend forcément la perche pour se pencher sur ses racines. Le point commun entre ces trois surnoms évoque systématiquement un homme fort, qui se targuait, au plus haut de ses victoires en bodybuilding, d’avoir un torse de 144 cm et des mollets de plus de 50 cm…Une revanche sans doute de l’enfant battu qu’il avoue avoir été, en se livrant aujourd’hui à une confession au micro d’Europe 1. Quoi qu’il en soit, et contrairement à toutes les règles de marketing, son ‘épouvantable’ (à prononcer) patronyme ne fut pas un handicap pour ses différentes activités; le mot est d’ailleurs plus énigmatique qu’il n’y paraît.

La plainte monte et la rumeur enfle aussi vite que les coups prétendument portés sur son épouse par l’ex-ministre, qui a été entendu par la police ce dernier mercredi. La justice dira s’il y a lieu ou non d’établir les charges portées contre le gérant du portefeuille de l’Intégration et de…la Lutte contre l’Exclusion, manifestement un homme à poigne (ou à poing?) . Il semblerait qu’il ne soit pas cool, Raoult; et, une fois encore, cela n’est pas un jeu de mots gratuit.

C’est peut-être le début de la fin (des ennuis) pour cet homme soupçonné de plusieurs meurtres en 1997, sur l’histoire duquel reviennent toutes les radios et télévisions (pas de journaux, ce 10 octobre 2012). Accusé, jugé, incarcéré, remis en liberté, puis réincarcéré, et prochainement libéré sous condition, le patronyme Leprince restera dans les annales de la Justice comme un dossier particulièrement épais. Quel que soit le fond de l’affaire, il n’est question ici que d’étymologie, a-priori assez enviée par beaucoup de lecteurs, en raison de la noblesse supposée de son origine. Profitons-en pour résumer aujourd’hui quelques éléments déjà parsemés ici et là dans de précédentes chroniques.

Voilà un homme qui a failli s’envoyer en l’air de la façon la plus spectaculaire: cet ex-parachutiste militaire autrichien est né à quelques pâtés de maison d’un certain Wolfgang Amadeus Mozart avec lequel, curieusement, il a un rapport direct, même à travers les siècles. En tous cas, pas moyen de faire saut plus haut que lui depuis la stratosphère (36,5 kms!); c’est sans doute ce qui devait rendre heureux notre planeur humain, la preuve, il s’appelle Félix (heureux, en latin, d’où félicité). L’homme n’en est pas à son premier essai, puisqu’il a déjà ‘inauguré’ le viaduc de Millau en s’élançant de la rembarde. Bref, un allumé qui adore se rattraper au ras des arbres. Et ce, à tous points de vue, et pour cause.

C’est le mot à la Une de beaucoup de médias, certains l’accordant avec l’intégrisme religieux du moment, d’autres à propos d’actes d’incivilités (euphémisme) banlieusardes. En l’absence d’un patronyme émergent pendant ces quelques heures de tranquillité (en tous cas, n’appartenant pas à une personnalité dont il a déjà été question ici*), arrêtons-nous un instant sur ceux que la police arrête elle-même, avec ou sans négociation à l’amiable.