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En cette période de naufrages (politiques), l’un des seuls qui tienne bon la barre et le vent s’appelle Armel Le Cléac’h. A l’heure où paraissent ces lignes, c’est toujours le leader de la septième édition du «Vendée Globe», la course en solitaire sur les mers la plus réputée sans doute. Evidemment, le marin est breton (what else?), non seulement par son ADN océanique mais par la consonance de ce nom très particulier. L’orthographe est également très caractéristique de cette région du bout des terres (finis-terre), et celle qui vous est proposée en titre est d’ailleurs trop ‘française’, puisqu’il vaut mieux écrire Le Cléac’h comme nous allons le voir. Quant à la prononciation…si vous n’êtes pas né dans un kouign-amann, vaut mieux ne pas essayer.

Les médias n’ont pas manqué de saluer la disparition de l’acteur Larry Hagman, le célébrissime et définitivement immortalisé en JR, le ‘méchant’ de la déjà préhistorique série télévisée «Dallas». D’un reportage à l’autre, presque tous les journalistes l’ont abusivement gratifié de l’expression «l’homme que vous aimerez haïr», puisque le slogan fut créé pour une autre ‘sale tronche’ de l’écran (grand, cette fois), en l’occurrence le hongrois Eric Von Stroheim, pour ‘La Grande Illusion’ (1937…). Quoi qu’il en soit, et malgré tous ses efforts, Hagman restera probablement l’homme d’un seul rôle (essayez d’en citer d’autres?), un homme bien peu américain puisque son origine est…scandinave.

C’est le meilleur moment pour faire passer incognito une opération douteuse ou un fait-divers qui serait ‘monté à la Une’ en période creuse estivale, puisqu’on ne parle plus en France (uniquement, souhaitons-le) que des crêpages de chignon entre François et Jean-François. L’initiative de Clémentine Autain est d’autant plus méritoire qu’elle demande donc de déployer une énergie et un investissement exceptionnels, car le sujet est délicat: la femme politique et militante féministe témoigne en effet d’un événement personnel au sujet du viol, rappelant ainsi le nombre de crimes perpétrés régulièrement dans notre pays.

Ne lui dites pas qu’il est italien, vous risqueriez des réactions directes, d’autant que le monsieur est corse (nuance!). Enfin…nuance ‘nationale’, mais étymologie identique, puisque toutes les racines de cette partie du bassin méditerranéen ont la même origine, le latin évidemment. De plus, il convient de garder en mémoire que, sur la durée de l’Histoire, la Corse a bien plus longtemps été italienne que française (merci Napo), après même une période arabe (d’où le motif du drapeau insulaire, la fameuse «tête de Maure», ce qui se passe de commentaires). Mais, pour revenir à l’actualité, c’est plutôt notre Alain qui se répand en commentaires consécutifs à l’assassinat de quatre de ses proches. Même si c’est sur les médias qui le désignent comme une future cible, il a effectivement toutes les raisons de grogner, au mois étymologiquement.

Il n’était pas content, mais alors pas content du tout, et en plus, il ‘se les caillait’ dans une tente dressée devant l’Assemblée Nationale: le maire de Sevran (93) avait entamé une grève de la faim (réussie) pour obtenir des mesures urgentes en faveur des villes les plus pauvres, dont fait partie la sienne. L’initiative est, sinon impensable, du moins exceptionnelle, car on a du mal à accepter cette image d’un élu ceint de l’écharpe tricolore sortant une tête mal peignée d’une toile dépliée sur un trottoir, surtout par les températures du moment (je vous rassure, il est mieux entouré que les-dits ‘sans domicile fixe’ du canal St-Martin). Le geste de Stéphane a néanmoins atteint son but, celui d’une médiatisation immédiate; si par hasard vous n’avez pas encore mémorisé son nom, ajoutons-y aujourd’hui son étymologie, et vous comprendrez sans peine pourquoi le monsieur est chagrin.