Le site qui vous aide à comprendre le vrai sens de votre patronyme

Il en est des accidents de gondole comme des carambolages sur l’autoroute A1: ils ne surnagent pas longtemps (et pour cause) à la Une des médias, surtout français, peu concernés par les problèmes de priorité sous les ponts, jusqu’à un éventuel abordage entre deux promène-touristes, et de préférence sur la Seine (parce que les barques sur l’Adour ou la Sèvre niortaise, ça ne passionne pas ‘le Monde Diplomatique’). Davantage concernée, la presse italienne a plus longtemps exploité cet événement rare et pourtant de plus en plus probable, étant donné l’augmentation du trafic sur les canaux vénitiens. L’accident ayant fait un mort et un blessé grave, il n’y a pas de quoi se gondoler; et pourtant…

Cela pourrait s’appeler un zombie médiatique: le retour de la Princesse Diana sur le devant de la scène ne serait-il pas dû uniquement à une actualité très ‘creuse’ en ce mois d’août? Plus d’orages ou de températures soi-disant caniculaires pour remplir les pages des journaux; pas de déclarations politiques majeures (ni même mineures); et, pour comble d’infortune, la déclassification des dossiers ‘secrets’ américains sur la ‘Zone 51’ détruit définitivement tous les fantasmes d’ovnis et de petits hommes verts. Bref, la très charismatique Princesse de Galles devient à nouveau la déesse des médias. Et pour cause…

Concert de louanges unanimes et hypocrites à l’occasion de la disparition de l’avocat le plus décrié et parfois haï (de son vivant), Me Jacques Vergès, tour à tour qualifié de ‘défenseur de l’impossible’ et autre ‘avocat du diable’. Ne cherchons pas les verges pour nous faire battre, mais profitons-en pour nous accrocher au(x) barreau(xà et essayer de remonter aux origines -linguistiques- du ‘Chinois’, surnom très tôt récupéré par ce fils d’un consul de France au Siam (actuellement Thaïlande) et d’une mère vietnamienne.

«Moi, en vacances, je n’ai qu’une seule peur, c’est de me faire cambrioler mon jardin», déclaration inquiète (et approximativement française) d’une amoureuse de la plante verte en repérage touristique autour des plates-bandes d’un célèbre château ligérien. Je dois donc supposer que la dame investit (dans) son pré-carré avec fougue pour en tirer les meilleurs résultats possible. Au fait, a-t-elle ajouté, «d’où vient le mot jardin?». Au creux d’une semaine au ventre mou -politiquement parlant- arrêtons-nous donc un instant sur l’herbe fraiche, dont notre vacancière a bien raison de se soucier, au moins étymologiquement. Car le jardin, ce n’est ni la carotte, ni le rhododendron fané, mais beaucoup plus que cela.

C’est le petit-nom dont le député UMP Claude Goasgen a récemment affublé le président François Hollande, en référence à sa tournée de visites d’entreprises, lui conseillant par la même occasion de profiter de ses vacances, au lieu donc de «faire le camelot» (qu’eût-il dit dans la situation inverse? Mais c’est sans doute une autre histoire). Toujours est-il que voilà le plus haut personnage de l’Etat qualifié de vendeur de rue (ou quasiment), quand ce n’est pas de ‘VRP du patronat’ quand il signe des contrats d’Airbus et autres fleurons de l’industrie nationale. Ici, le mot a presque l’air d’être une injure, vu le sous-entendu misérable qu’il évoque; et il faut bien dire qu’étymologiquement parlant, ça ne s’arrange pas.