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Si vous ne savez pas encore qu’il s’appelait en fait Charbonnier, c’est que vous revenez d’une reconnaissance de terrain sur Mars, ou que vous l’aviez déjà deviné tout seul. Evident mais, mine de rien, l’hommage unanime et mérité rendu au directeur de la publication de ‘Charlie Hebdo’ est l’occasion de constater comment il est parfois facile de créer un pseudo quand le mot s’y prête spontanément, comme Charbonnier abrégé en Charb’.

Et un, et deux, et trois…Le cri s’adresse cette fois au footballeur portugais, qui vient de recevoir le Ballon d’Or pour la troisième fois (mais si!). Il paraît que le joueur est unique; dans son style sans doute, mais pas dans son patronyme (ils sont au moins quatre à prétendre à la célébrité sportive, sur le même mot), ni dans les innombrables dérivés de la racine originelle, de provenance…germanique. C’est fou, le nombre de gens sur la planète qui gèrent leurs affaires avec intelligence, puisque c’est le sens de ce nom.

Contre-sens complet sur un mythe qui vient de s’éteindre, celui d’un plantureux fantôme blond pataugeant dans une fontaine romaine en appelant ‘Marcello, Marcello…’. Le mannequin et actrice suédoise Anita Ekberg est morte ce dimanche de janvier, après une fin de vie misérable et solitaire dans une maison de retraite, bien loin de l’image du sex-symbol des années soixante, où on l’avait surnommée «L’iceberg», jeu de mot tout aussi approximatif que la véritable étymologie de son nom.

Il ne s’appelait pas Charlie, alors vous avez peut-être raté l’information: le célèbre héros hitchkockien, grand ‘chasseur’ des «Oiseaux» est mort cette semaine. Il a promené sa silhouette carrée de rugbyman…australien pendant plus de cinquante ans dans le cinéma hollywoodien. Rien de très affolant dans l’étymologie de son nom, mais une belle occasion de réviser très simplement quelques synonymes faciles. Et parfois surprenants…

Quand un chanteur disparaît, on dit qu’une grande voix s’éteint; quand un dessinateur est assassiné, c’est une main qui s’arrête d’écrire la vie, comme celle de Jean Cabut dit Cabu (le pseudo a été facile à trouver), un têtu de la liberté qui était forcément une forte tête, et pourtant les Cabut sont de gentils garçons; vous allez voir, c’est bête comme chou, y compris étymologiquement.