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Revenue -pour ne pas dire survenue- dans l’actualité cette semaine par la grâce attentionnée et synchronisée des candidats à l’élection présidentielle, la future-ex-entreprise-française-d’origine-américaine me permet de traiter à nouveau de l’étymologie d’une marque dans ces chroniques. Au départ (1989), la partie n’était pas gagnée d’avance, quand le groupe Philips décide de (se) vendre au géant US. C’est si vrai que, pendant un certain temps, les deux marques devront cohabiter visuellement, le temps que les Français s’habituent à ce mot (pour eux) imprononçable…

Black-out sur les noms des candidats à l’élection présidentielle en ce dimanche (1); j’ai donc eu -je crois- «une idée de génie» (le slogan de la marque), c’est de vous parler de cette chaines de magasins (ex-Solderies du Lot-et-Garonne!). Il n’empêche, c’est également une information économique d’actualité puisque le patron de la boite songe à racheter certains points de vente du célèbre Tati, par ailleurs mis en liquidation judiciaire. Alors, Gi-Fi, ça vous parle? Quel drôle de nom pour une enseigne grand-public…

Et hop(el), un petit coup d’automobile (ça changera de la politique), à l’occasion du rachat de la marque allemande (du moins à sa création) par Peugeot (*). Le prénom mentionné ci-dessus n’est pas le dernier modèle de la marque -en général, les noms des voitures sont féminins- mais plutôt le premier, en tous cas celui de son créateur (qui faisait tout sauf de la bagnole et pour cause: en 1867, on ne connaissait industriellement que la machine à coudre et la bicyclette). Adam, vous connaissez; mais Opel, ça vient d’où?

«L’usine à gaz multicolore», «la verrue dans le paysage parisien» et autres joyeusetés éditoriales de la fin des années 70, fête en ce moment ses 40 ans d’expositions, de visites et de succès mondial. Comme quoi, que ce soit «l’horrible tour mécanique» (Eiffel) ou «la verrue -encore, mais cette fois avec un jeu de mots- du Louvre» (la Pyramide), nul n’est prophète en son pays et surtout pas en son époque, semble-t-il. Or, outre l’honneur d’avoir donné matière à des sketches d’humoristes passés (Fernand Raynaud) ou actuels (Chevalier et Laspalès), le nom de feu le Président de la République a toujours fait sourire, probablement en raison d’une sonorité inhabituelle.

Si l’on en croit de récentes déclarations présidentielles, le mot est quasiment en passe de devenir un patronyme’, prochainement aussi célèbre peut-être que le ‘Karcher’, autre marque devenue nom commun, au même titre que la poubelle ou les godillots (honnis soient ceux qui mal y pensent). L’un et l’autre sont évidemment des marques (déposées), que l’on ne devrait donc pas utiliser à mauvais escient…