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Daviet (Benjamin)

…mais des Jeux Paralympiques d’hiver ont eu lieu cette année à Pékin. Sauf à avoir mis une alerte assez efficace sur votre mobile,  tablette ou ordinateur, il fallait absolument être présent devant son écran pour capter les huit à douze secondes de diffusion en fin de ‘J.T’ après la page culture et juste avant le générique météo, ce qui a parfois à peine permis de voir les skieurs passer la ligne d’arrivée.   

D’ailleurs, étymologiquement parlant, l’adjectif qui qualifie cette sorte de ‘suite des J.O officiels’ à laquelle ne semble s’intéresser que France Télévisions (par obligation?), est-ce ‘paraolympiques’ ou ‘paralympiques’? A l’origine, il semble que la seconde proposition du mot, la plus commune, soit la contraction de paraplégique-olympique (au moins, c’est clair); alors que la première forme pourrait être para-olympique, en gardant le ‘a’ du préfixe d’origine grecque ‘para-’ qui signifie ‘à côté de’ (comme parallèle ou parapharmacie), le plus souvent ‘contre’ (comme paratonnerre ou parachute), en tous cas toujours plus ou moins ‘en marge de’ quelque chose, y compris donc des médias.

Il n’empêche, il y a un homme qui n’a pas manqué de briller – en or – à cette occasion, c’est un skieur savoyard qui s’est attaqué à la montagne chinoise comme s’il visait Goliath. Normal, son nom à lui vient d’une variante du prénom…David (1), dont on trouve également l’orthographe Daviez, très significative de la même région, quand ce n’est pas tout simplement Davy (en région parisienne), sous une sorte de diminutif ou de pseudo influence anglaise (comme le petit trappeur américain amateur de croquettes). 

Il se peut que Daviet (davi-et) marque un diminutif ou une filiation (le fils d’un David), une nécessité quand on voulait différencier un tant soit peu deux porteurs de ce surnom très demandé depuis le célèbre combat du ‘petit’ roi biblique (2) à la fronde magique contre le géant philistin. Voilà donc un David qui devait forcément plaire à l’Eglise (qui l’intégra volontiers dans son calendrier) mais aussi à la Royauté française puisqu’en hébreu son nom (‘dawidh’) est plus ou moins l’équivalent de ‘Bien-Aimé’ (comme l’épithète du roi Louis XV). Etymologiquement, cela vaut donc pour ce Benjamin qui fut, de plus, en quelque sorte « l’aîné du défilé » puisqu’il a été le porte-drapeau de la délégation française… 

(1) Et non pas, comme on le trouve parfois, du ‘davier’ (avec un ‘r’) soit la pince de l’arracheur de dents -autrefois- puis surnom (éventuellement) du dentiste.

(2) Il apparait aussi, assez logiquement, dans une sourate du Coran, la saga des Hébreux n’étant pas une propriété chrétienne…


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