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Dylan (Bob)

…l’auteur-compositeur le plus folk & country & gospel & rock, etc…de l’Amérique rejoint le clan des cheveux blancs. L’enfant de Duluth (Minesota, nord des USA) aura traversé le paysage musical mondial « Like a Rolling Stone ». Or, si « Wight is Wight…», comme le chantait Michel Delpech, «…Dylan is not Dylan » puisque son nom de scène n’a rien à voir -ou presque-  avec son état-civil d’ascendance juive ashkénaze (Europe de l’Est), en l’occurrence Robert Allen Zimmerman!

Passons tout de suite l’éponge sur ce ‘Robert’ (anciennement ‘hrod-berth’ en germain, la gloire et la célébrité!) que les Anglo-Saxons mais surtout les Américains ont abrégé en Bob, plus familier et parfois plus vulgaire mais surtout plus (show) business; la preuve, le truc a servi à baptiser des hommes politiques (Robert Francis Kennedy), des chanteurs jamaïcains (Robert Nesta Marley), des champions d’athlétisme (Robert -tout court- Beamon), des acteurs (Bob Hope, né…Leslie Townes à Londres!), voire des héros de BD français de création belge (Morane) ou enfin le fantasme animé d’un biologiste marin américain (…l’Eponge). Quant à Allen, insertion traditionnelle de la plupart des patronymes américains (ou anglo-saxons d’un certain rang), il rend hommage à d’anciennes racines celtes, d’après le terme germanique ‘adal’ (noble), personnalisée en Ailin en gaëlique (Irlande, Ecosse) puis en Allen en anglais.

Nous reste un donc à élucider un Dylan, choisi non pas en référence trop facile au poète gallois Dylan Thomas mais à un oncle nommé Dillion (dixit Bob lui-même, vérité ou agacement vis-à-vis des journalistes). Quoi qu’il en soit, aucun rapport, même de sens, avec un Zimmerman très ‘allemand’, clairement compris dans l’Est de la France comme un ‘zimmer-man’ (l’homme des chambres) souvent interprété (à tort) comme un hôtelier, sans doute sous influence des panneaux sur le bord des routes estivales proposant au touristes une ‘Zimmer’, une chambre d’hôte…

En fait, le Zimmerman est un nom de métier beaucoup plus manuel qu’un réceptionniste. A l’origine, cette racine parle de…bois, du bois d’oeuvre plus précisément, celui dont on fait les planches qui vont servir sans doute à construire des chambres mais pas que. En fait, de façon plus générale, un zimmerman est tout simplement ‘l’homme qui monte des planches’ soit un charpentier, le mot français issu du latin qui signifie constructeur de…charrettes (2). Le seul qui puisse garder la chambre est donc le ‘zimmerle’, sorte de diminutif qui qualifie un valet de la pièce en question. Quoi qu’il en soit, nul ne songerait à contester que les chansons de M. Dylan ont toujours eu des lignes mélodiques bien charpentées. Y compris donc étymologiquement!

(1) Saisissons l’occasion pour tordre le cou à cette détestable habitude journalistique qui se répand à grande vitesse: à part un trentenaire et un centenaire (ambivalents), un homme de quarante ans n’est pas un quarantenaire (ça, c’est un temps de commémoration) mais un quadragénaire; pas plus qu’un cinquantenaire (idem) n’est un quinquagénaire; un soixantenaire, un sexagénaire, etc. Ah, sauf pour un octogénaire, dont on fête les…quatre-vingts ans, tout simplement!

(2) Ce n’est que vers le 5ème siècle que la langue a abandonné les planches des chariots pour s’intéresser à celles des toits (y compris les flèches des cathédrales), les murs étant censés être en briques!


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