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Le discours politique a parfois des fulgurances (spontanées ou préméditées?) qui enrichissent (momentanément) le vocabulaire des media. Après ‘troublé’, ‘pschitt’, ‘abracadabrantesque’, ‘occupation’ et autres ‘détails’, toutes les machines à café du pays semblent bruire (1) de murmures interloqués par la dernière saillie montebourgeoise, qualifiant les ex-challengers socialistes d’ »impétrants ». Gobelet en main, chacun(e) se demande bien d’où vient ce mot « nouveau » – en fait tout à fait ancien – et surtout ce qu’il veut dire; une amie m’a même demandé ce matin « Dis, c’est quoi, un pétrant? » (comme quoi…). Essayons donc de nous dé..pêtrer de cette énigme.

Il est donc question d’arbitre aujourd’hui, même si nous quittons la planète sport (quoique…), pour tenter de grimper à l’assaut du nom le plus cité dans la presse pendant ces dernières heures. Arnaud Montebourg se retrouve en effet en position d’”arbitre des échéances” (certains diront “arbitre des inélégances” à l’écoute de son discours assez musclé concernant ses ex-concurrents aux primaires), position qui lui permet, en prenant ascendant sur les “impétrants”, de prendre de la hauteur. Hauteur, forcément…

Actualité toujours, et rugby encore, même s’il va être question de fruits, de fleurs, et de légumes, car beaucoup d’internautes fidèles de ces chroniques sont intervenus pour demander des éclaircissements au sujet des différents symboles lus, vus ou entendus ces derniers jours dans la presse. On a en effet parlé de pomme (Apple), de poireau (le XV du Pays de Galles), mais pas de scoubidou. Intéressons-nous aujourd’hui à un légume aussi banal qu’extraordinaire, en tous cas étymologiquement.

Samedi, c’est jour de rugby…Mais, même si vous n’avez pas les oreilles tournées vers Auckland (Nouvelle-Zélande) pour les quarts de finale de la Coupe du Monde, il est intéressant de se pencher (avec prudence) sur l’un des ‘ouvreurs’ sélectionnés dans l’équipe anglaise, et qui est néanmoins un peu français puisqu’il joue (le reste du temps) au RC Toulon. Le blond britannique se nomme Jonny (sans ‘h’) Wilkinson, un mot dont nous allons tenter de mener l’analyse jusqu’à l’essai.

C’est le mot que vous avez souvent entendu sur toutes les antennes radio et tv pendant 24 heures, et il est en général prononcé par des (non)usagers déçus de la SNCF en raison d’un mouvement social spontané; il ne s’agit pas de « grève » d’ailleurs, comme l’ont répété à l’envi et à tort les media en question, mais de « droit de retrait », disposition d’urgence destinée à garantir la sécurité d’un salarié, quel qu’il soit. Or, les « otages » de la compagnie ferroviaire eussent dû être contents: étymologiquement, ils vont être reçus par le prince et hébergés gratuitement!