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L’événement du jour est à la mesure d’une certaine classe politique: Pamela Anderson, la très (autrefois?) pulpeuse actrice du feuilleton américain  »Alerte à Malibu » doit intervenir à l’Assemblée Nationale pour plaider en faveur des animaux d’élevage (essentiellement le gavage des oies et canards), histoire de jeter un pavé dans la mare de ces  »horribles traditions européennes ».

Ce n’est sûrement pas facile de s’appeler Vieille à vingt-cinq ans (parce que c’est faux), et encore moins à quatre-vingts ans (parce que c’est vrai). Or, ce patronyme existe bel et bien, surtout en Picardie et dans le Jura; non pas qu’il n’existe de femmes âgées que dans ces régions, mais tout simplement parce que cela correspond en fait à…l’habitat de la personne en question.

Monsieur (forcément monsieur) Penis a beaucoup de chance, se diront certains; à la première audition peut-être, mais, au quotidien, il semble que le nom soit assez lourd à porter (enfin, çà dépend des constitutions…). On se demande alors qui a bien pu être cet ancêtre assez généreusement doté par la nature pour transmettre un patronyme si particulier à ses descendants. C’est que, malgré les apparences, l’étymologie des Penis n’a ni queue ni tête; ce serait même plutôt l’occasion le rouler dans la farine.

Un patronyme ‘indélicat’ n’a pas forcément besoin d’être un mot grossier pour se faire…chambrer, surtout si on s’appelle Halotel. Mais, autant un employé de bureau pourra inviter sa collègue à déjeuner en lui disant: «Tu viens, Halotel?», autant ce sera difficile pour son patron, sauf s’il prend sa douche en laissant la porte de sa chambre new-yorkaise ouverte.

Retenez bien son nom, vous entendrez peut-être parler d’elle assez souvent (on espère dans le bon sens), dès que cette physicienne sera devenue la première femme PDG d’un groupe du CAC 40 (Engie). Ainsi en a décidé le conseil d’administration, par la voix de Gérard Mestrallet, son…patron (*) actuel. Au-delà de «l’événement de parité » (!) dont se gargarisent les cravatés des grandes entreprises, on passe donc d’un provenço-occitan à une fille de l’Est.