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On ne sait pas exactement lequel, du Général (d’Etat-Major) ou du Président (de la République) fut le premier (chronologiquement) à décider de sa démission, mais Pierre Le Jolis de Villiers de Saintignon dit de Villiers (oui, c’est le petit frère de Philippe, l’homme politique de Vendée et puis du fou) a donc laissé sa place à un ex-chef de cabinet militaire ayant servi trois premiers ministres après une carrière en première ligne, dans les collines du Rwanda entre autres. Bien que né au pays des parapluies (Cherbourg), notre général a sûrement fêté cela avec un petit verre de ‘triple sec’ des Pays de Loire, au moins étymologiquement…

De son vrai nom George Andrew Vhral Romero, avec deux prénoms typiquement américains et un lointain soupçon d’émigré tchèque ou roumain (Vhral) ce qui tombe bien pour un futur maitre du genre ‘gore’ cinématographique, le créateur du mythique film  »La Nuit des Morts-Vivants » vient de disparaître et fait la Une de nombreux médias (lassitude de la politique ou du vélo?). Cela étant, si vous êtes capable de me citer un seul autre film réalisé par le monsieur, c’est que vous êtes vous-même un zombie de cinémathèque, ce qui n’empêche pas de se pencher sur son patronyme, tout à fait déplacé en l’occurrence!

En quelques heures, deux jeunes (je n’ai pas dit nouveaux) cyclistes français se sont fait remarquer lors de ce Tour de France 2017: Bardet (Romain) et Barguil (Warren); l’un pour une victoire d’étape en montagne, l’autre pour avoir frôlé le même exploit la veille à quelques millimètres près tout en endossant le maillot du meilleur grimpeur. Le Loirais (Bardet) s’étant déjà fait remarquer lors de la Grande Boucle 2015, vous lirez facilement son origine linguistique ainsi que celle de Brigitte (Bardot!) en recherchant sa rubrique. Quant au breton Warren…

Plusieurs victoires d’étape en quelques jours, ça vous fait sortir un coureur du peloton, et même devrait-on dire du coton. Je ne sais pas vraiment si  »de toutes les matières c’est la ouate qu'(il) préfère », mais c’est en tout cas, étymologiquement, ce qui pourrait amener le cycliste allemand à endosser la blouse du meilleur spécialiste du sprint au(x) millimètre(s), 6 dans la dernière étape, quatre fois moins que le dernier ‘coup’ l’année dernière à Limoges (28mm devant le français B. Coquard)…

C’est certainement la commune qui y aura gagné le plus en notoriété avec le passage du Tour de France (franchement, vous saviez que ça existait, vous? Sauf si vous habitez les Vosges, évidemment). Plus original que Vesoul, Dôle ou Périgueux, plus poétique que Liège ou Montgeron, et surtout plus énigmatique que toutes les autres étapes (à part les Rousses, peut-être), la station d’arrivée de ce jour de juillet 2017 laisse libre court à l’imagination et à la légende; l’une et l’autre bien malvenues sans doute, surtout étymologiquement.