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Les marques les plus connues sont souvent celles sur lesquelles on réfléchit le moins. En ce qui concerne le mot d’aujourd’hui, pas besoin de se poser de questions: le logo et le nom sont connus aux quatre coins du globe terrestre (*), puisque, depuis le premier magasin en libre-service créé en 1958, il est présent dans plus de trente pays, de la Suède (évidemment) à la Chine, et du Canada à la Russie, en passant par la Suisse, l’Autriche, l’Allemagne ou la France. Mais est-ce vraiment un ‘nom’? Pas si sûr…

Etymologie des marques, suite. D’accord, ce n’est pas encore le printemps (et donc le temps de faire gicler du toit les saletés de l’hiver), ni le moment de récurer les enjoliveurs de votre 4X4 pour la prochaine promenade au soleil, mais je vous propose aujourd’hui un mot historique pour ne pas dire abracadabrantesque, celui qu’utilisa un jour un homme politique passionné de nettoyages (nettoiements?), le ‘karcher’. Le nom est devenu commun, mais à l’origine il est propre (ce qui est bien le moins qu’on puisse faire avec l’engin).

Pour terminer cette (première) grande quinzaine sur l’étymologie des marques, nous allons passer un savon à quelques souvenirs, peut-être réservés aux plus anciens. En effet, il y a quelques années (disons, presque un siècle!), l’une des visages les plus connus du pays se trouvait sur les murs, avec deux particularités: d’une part, ce n’était pas une affiche mais bien souvent une peinture; d’autre part, ce n’était pas une photo (vu l’époque), mais un dessin. Un dessin représentant un beau bébé blond et joufflu, riant dans un bain plein de bulles, grâce à un savon appelé “Peau Douce”…Vous y êtes? Le savon en question est le produit-phare de la société Cadum, dont le nom a traversé le temps pour une ou deux raisons assez inattendues, et qui n’ont rien à voir avec la toilette corporelle.

Pendant cette série qui ouvre l’année avec l’étymologie des grandes marques, je vous mets quelques noms de l’actualité au frais (1), il est donc normal d’aborder aujourd’hui le plus froidement possible l’histoire de cette invention dont le moteur génère souvent beaucoup de…chaleur, mais surtout d’erreurs de langage. Car, en réalité, ce dont il est question maintenant est le réfrigérateur, ‘Frigidaire’ devant en principe toujours s’écrire avec une majuscule puisqu’il s’agit d’une propriété commerciale. Ciel, Frigidaire serait-il le nom de son inventeur? Voilà qui ferait froid dans le dos (2)…

…la fermeture, pas le gâteau au chocolat! L’idée m’est venue de rajouter ce coup de foudre étymologique en entendant parler récemment une journaliste qui débattait, à propos d’«Yves Saint-Laurent» (actuellement sur les écrans), de l’esthétique des fermetures Eclair et non pas éclairs justement, disait-elle dans une pensée…fulgurante. Manque de chance: l’origine de ce qui est devenu une marque commerciale a bien un rapport direct avec la décharge électrique céleste et non pas avec le nom de son créateur.